Semi de visé (12/05/13)
Pour bien recommencer après les évènements précédent, rien de tel que de se donner un nouveau défis. Celui-ci sera de passer à la distance supérieur : apès le 6km, 10km, 10 Miles… le semi-marathon (soit 21,4 km).
Avant la course
Je n’ai pas vraiment pratiqué d’entraînement pour cette course. Je n’ai en réalité parcouru cette distance que 3 fois.
Une fois au top de ma forme, avant mon accident.
La seconde fois à un vitesse constante de 10,5 km/h, j’ai dû marcher a deux fois.
Quand à la dernière, je l’ai terminée à du 9 km/h sur les rotules.
Comme a chaque fois, j’essaye de me fixer un objectif avant celle-ci.
Ma première pensée qui me vient à l’esprit : parcourir la distance en moins de 2 heures. La seconde est de partir à du 9km/h et d’augmenter plus tard dans la course. Un rapide calcul m’indique que ces 2 objectifs sont complètement contradictoirs. Quand je calcul la vitesse à maintenir sur une telle distance pour la pratiquer en moins de 2 heures, ça me paraît impossible à mon niveau (10,7km/h soit 5’36” au km)
Bref l’objectif réfléchi, sera de terminer la course sans marcher !
La seul préparation que je m’octroie c’est au lit à 23h la veille jusque 9h et une banane au miel comme petit déjeuner
La course proprement dite
Les sensations
Arrivé sur place, la distribution des dossards est très rapides, une bonne organisation dans différents locaux évite les entassements de foules.
Sur place je rencontre pas mal de monde, et je décide de partir avec Guy et Claudio.
La météo est très changeante : soleil, nuageux, rafales de vents,… La plupart des joggeurs se pose la même question. Manches longues non ?
Le départ se fait, nous sommes les derniers du peloton. Départ à du 11,5 km/h. On doit ensuite accélérer pour suivre Claudio. C’est trop rapide pour moi et bien loin de ce que j’avais prévu. Je décide donc de les laisser partir et de continuer à ma vitesse, soit du 10,5 km/h. Au bout d’un kilomètre et demi, je rattrape Anne. Je décide donc de m’aligner à sa vitesse pour palier mon gros défaut (partir trop vite et me brûler aux premiers kilomètres). Je continuerai à me promener pendant 10km en sa compagnie, me freinant souvent à une vitesse de 10km/h en moyenne. Je me suis même fait dépasser par mon boss.
Suite à ses conseils je profiterai pleinement des 2 ravitaillement eau et quartier d’orange pour les 5 km et 1/3 de banane et eau pour les 10km. A cet instant de la course, c’est comme si je m’étais à peine échauffer et je ne sens pas du tout les kilomètres parcourus. Je lâche mon frein et laisse Anne dernière moi.
Sensation…nelle je remonte tranquillement tous les coureurs à une vitesse oscillant entre 10,5-13 km/h. Je dépasse mon boss. Et jusqu’au ravitaillement suivant c’est le bonheur. 15e km, un nouveau ravitaillement ou je prends un verre d’eau et une tranche de pain d’épice. Habituellement je prends 2 gorgée d’eau et rien d’autre, mais suite aux conseils judicieux d’Anne, je mâche bien avant d’avaler pour faciliter l’assimilation et je finis le verre qui s’élimine complètement et n’alourdis pas comme lors d’une plus petite distance. J’apprécie toujours un peu d’eau dans le cou et sur le front à chaque ravitaillement ce qui écarte automatiquement les boissons énergisantes proposées.
Les 3 kilomètres qui suivent se passe de la même façon, j’ai l’impression que tout le monde cours légèrement au ralentit. Je ne cesse de remonter la file interminable de joggeurs. Arrivé au kilomètre 18, j’accélère légèrement. Ou du moins j’en ai l’impression. À partir de ce moment je commence à décompter les kilomètres. Passé le kilomètre 20 et demi j’accélère encore et passe sous une haie de jeunes filles qui dansent pour encourager tout les joggeurs, dépasse Marc, Bénédicte.
Je passe la ligne d’arrivée à 1h56 ! J’avais expressément éviter de regarder le temps tout au long du parcours pour ne pas me mettre la pression. Et là je suis étonné. Ce ne fus certainement pas un record, mais ce fut une course sensationnelle. Le plaisir a été constant, sans souffrance ni fatigue. Et j’ai atteinds mon premier objectif que je croyais inaccessible.
La recette du bonheur en course
Si comme moi vous désirez courir pour profiter pleinement de votre course sans vous soucier du temps que vous mettrez, voici ma recette personnelle :
- la première moitié de la distance : courez tranquillement. Vous devez être capable de parler tout au long sans vous essouffler. Ça doit être une promenade ;
- seconde partie, vous devez accélérer sans pour autant vous brûler. Vous ne devriez plus être capable de parler, sans pour autant perdre votre souffle ;
- les deux derniers kilomètres, donnez tout ce que vous pouvez ;
- les 500 derniers mètres, accélérer le maximum. C’est la fin !
Données réelles :
L’ordinateur de bord (Le coach électronique) me donne pour cette course :
- Distance totale : 21,23 km
- Temps total : 1h56’29”
- Temps moyen au kilomètre : 5’29”
- Vitesse moyenne : 10,9km/heure
- 1921 Calories dépensées (en fonction de ma taille, mon poids, mon âge,…)
- Rythme cardiaque moyen : 167 bpm
- Rythme cardia que le plus élevé : 193 bpm
- Dénivellation du terrain sur l’ensemble du parcours : 58m
Classement (1125 participants pour le 21,4km)
Pos | Nr | Nom | Temps | Moy. | Catégorie |
---|---|---|---|---|---|
1. | 2003 | Kipyego Chebii | 01:07:41 | 18,70 km/h | 1 sen |
314. | 2207 | Lambert Guy | 01:41:32 | 12,33 km/h | 104 h40 |
335. | 2031 | Abiuso Claudio | 01:42:16 | 12,24 km/h | 110 h40 |
702. | 3069 | Dor Alexis | 01:56:22 | 10,77 km/h | 82 h35 |
707. | 2943 | Paquay Bénédicte | 01:57:16 | 10,76 km/h | 32 f40 |
738. | 2141 | Boucher Marc | 01:58:31 | 10,67 km/h | 119 h50 |
975. | 3049 | Willot Anne | 02:10:01 | 9,72 km/h | 41 f50 |
1115. | 2273 | Galère Daniel | 02:44:49 | 7,68 km/h | 289 h40 |
Diplôme obtenu
Parcours Garmin :
https://connect.garmin.com/modern/activity/embed/330521795