La Belle Iloise (01/09/13)
La Belle Iloise est une course comme son nom l’indique qui démarre au pied du complexe Belle île à Liège. Cette année je participerai au semi (21km) avec notre petit groupe du dimanche. L’année précédente j’avais opté pour le 7km au côté de Giovanni.
Température moyenne de 20°, ciel ensoleillé avec une petite brise.
Avant la course
On se donne rendez-vous pour pratiquer le co-voiturage, le parking est souvent embêtant lors d’un rassemblement d’autant de personnes. Arrivé sur place, les derniers s’inscrive et récupère leur dossard. On rencontre pas mal de monde du club de Naimette.
Je ressent toujours une petite gêne dans les cuisses du au jogging d’avant-hier, mais qui dès l’échauffement disparaîtra.
Olivier nous propose d’adopter une allure de 5′ au kilomètre, soit du 12km/h. Me demandant mon avis, je lui propose de commencer plus lentement le 2 premiers kilomètres à du 11km/h. Ensuite nous allons nous placer sur la ligne de départ.
La course proprement dite
Les sensations
C’est partit ! Oli. démarre en fond de trompe (13,5 km/h) et tout les 4 nous tentons de le suivre dans cette masse grouillante de joggeurs. C’est loin de l’allure convenue. Il s’avère que ce n’était que pour s’extirper de la masse du départ et 500 mètre plus loin il ralentit. Première légère descente et avec Guy on se laisse allez ; sans s’en rendre compte nous avons accéléré après celle-ci. Je lui fais remarqué et nous adoptons l’allure convenue jusqu’à ce que nos 3 autres compère nous rattrape.
Arrivé au kilomètre 2, nous adoptons en groupe les 12km/h et poursuivons tranquillement la course. Au 5e kilomètre, je fais remarqué à olivier que nous avons accéléré (12,5km/h), il m’expliquera qu’il suit l’allure d’un joggeur devant nous qui devrait adopter la même allure que la nôtre.
Arrivé au premier ravitaillement, je remarque Guy et José qui accélèrent pour aller se désaltérer. Claudio est légèrement en retrait. Olivier et moi adoptons le ravitaillement sans ralentissement. Nous dépassons Guy et José qui se sont arrêté et sont obligé d’accélérer par la suite pour nous rattraper.
Au 6e kilomètre, j’attrape une légère pointe juste au moment où Oli me propose de rattraper notre lièvre qui à légèrement augmenter son allure. Je le laisse partir légèrement devant, tandis que mon voisin me conseille pour faire partir rapidement cette pointe. Je suivrai donc longtemps Oli. à distance, le laissant grappiller du terrain petit à petit.
En essayant de suivre Oli., J’ai pris de la distance avec mes 3 autres compère ainsi que sur les ravitaillements sans arrêt. Pendant encore 10 km, nous jouerons à nous dépasser avec l’aimable joggeur qui m’a bien conseillé pour faire partir ma pointe.
Et là c’est le drame ! au 15e kilomètre, la respiration est bonne, mais plus de jus dans les jambes. Heureusement, je vois arriver le ravitaillement avec des quartiers d’orange. Cela me fera du bien, mais pas longtemps. Au kilomètre 16, c’est la galère, je force pour ne pas marcher… “ne pas marcher, continuer, ne pas marcher, soit sportif, ne pas marcher …“. À partir de ce moment là je me fais rattraper par tous les joggeurs que j’avais précédemment dépassé. Là je me rend compte que j’ai mal géré ma course : légèrement trop rapide sur 10km, ça fait toute la différence.
Je décompte les kilomètres, au 17e mon esprit part parfois ailleurs. Je ne pense plus à marcher, mais à m’arrêter. Je sais que si je m’arrête, je ne saurai plus re-démarrer. Pendant les 3 derniers kilomètres, mon seul moteur sera de penser à manger à l’arrivée, non pas que j’aie faim, mais je me sens vidé.
Se dire d’avoir couru 19km et d’abandonner les 2 derniers c’est inacceptable pour moi, donc je décompte les 100 mètres dans ma tête.
500 mètre avant l’arrivée Guy et Claudio me rattrapent, m’encouragent et me dépassent. J’ai beau tenter de les accrocher : impossible ! Je terminerai péniblement, sauterai sur les quartiers d’oranges et l’eau.
Assis dans un coin je n’arrive pas à récupérer, ma seule envie est de me coucher et fermer les yeux. Intuitivement je sens qu’il faut que j’évite. Heureusement mes compagnons veillerons sur ma santé, m’approvisionnant d’eau, d’orange de biscuit,… Même un inconnu me fit dons d’un gel au cacahuète. Je devais vraiment faire pitié.
Données réelles :
L’ordinateur de bord (Le coach électronique) tombe en panne de batterie, donc pas d’infos précises 🙁
Classement (549 participants)
Pos | Nr | Nom | Age | Temps | Vitesse | Catégorie |
---|---|---|---|---|---|---|
1. | 5417 | DEKEYSER Jonathan | 32 | 1:09:47 | 18,14 | 1 Sen |
127. | 5345 | WUIDARD Jean Luc | 51 | 1:36:01 | 13,18 | 11 Ve2 |
161. | 5349 | HEMMER Olivier | 43 | 1:39:11 | 12,76 | 61 Ve1 |
272. | 5464 | ABIUSO Claudio | 41 | 1:46:51 | 11,85 | 107 Ve1 |
274. | 5264 | LAMBERT Guy | 49 | 1:46:59 | 11,83 | 108 Ve1 |
281. | 5231 | DOR Alexis | 37 | 1:47:13 | 11,81 | 115 Sen |
289. | 5859 | BAUS Jose | 48 | 1:47:52 | 11,74 | 112 Ve1 |
548. | 5308 | REVERSEZ Sylvie | 31 | 2:41:05 | 7,86 | 44 Dam |
Après la course
Je pense avoir observé la dualité entre le plaisir et le chrono au jogging. Autant à Le Semi de Visé 2013 j’ai profité au maximum de ma course sans me soucier du chrono, autant sur cette course j’ai cherché le chrono, au prix de la souffrance. Et pourtant seulement 9 minutes sépare la souffrance du plaisir. Il est certain qu’une mauvaise gestion de ma course m’a conduit à ce résultat.
Le prochain semi je tenterai un mixe des deux.
1re règle pour y parvenir : ne pas suivre Oli. ^^
J’ai tellement épuisé mon corps que je me suis endormis l’après-midi devant mon ordi… ce qui ne m’arrive jamais !