Courir ne remet pas d’une gueule de bois
Je tenais à le partager et vous laisse seul juge de la véracité du contenu.
Courir fait partie des innombrables remèdes pour tenter d’atténuer les effets des lendemains de fête, lorsqu’on a la gueule de bois. Pourtant, ce n’est pas indiqué par les médecins.
Nous avons testé mercredi matin. On peut vous assurer que c’est totalement inefficace. C’est scientifiquement prouvé. Lors d’une activité musculaire réalisée après une ingestion excessive d’alcool, le rythme cardiaque et la tension artérielle atteignent des niveaux inhabituels. L’irrigation sanguine de la peau se fait au détriment de celle des muscles. Ces derniers voient ainsi leur force et leur résistance s’altérer très rapidement. D’où cette sensation de ne pas avancer et d’avoir pris 5 kg en une soirée.
Contrairement aux idées reçues, la transpiration n’accélère en rien l’élimination d’un trop-plein d’alcool.
En transpirant abondamment, le sportif n’élimine qu’une infime partie de l’alcool ingurgité. Il faut compter 1 gramme d’alcool par heure et par 10 kg de poids pour que l’alcool quitte votre corps. Soit 13 heures pour un litre de vin à 12 degrés.
Par ailleurs, un mal de tête consécutif à un excès de « mauvais » vin ne s’évacuera pas par le sport. Donc, pour vous remettre d’une bonne cuite, pas de jogging soutenu. Mieux vaut aller tranquillement marcher ou trotter sur un parcours souple et agréable. Et attendre que ça passe.
Les 8 pièges de l’alcool
- Diminution de la force.
- Réduction de l’endurance (capacité aérobie).
- Baisse de l’adaptation à la chaleur ou au froid.
- Douleurs musculaires après l’effort.
- Temps de récupération majoré.
- Augmentation du risque de blessures.
- Cicatrisation des lésions musculo-tendineuses beaucoup plus lente.
- Courir en ayant bu favorise la prise de charge (le surpoids) inutiles pour l’endurance. Prendre de l’alcool est incompatible avec la dégradation des lipides.
