Crêtes de Spa 2015 (28/03/15)
Les crêtes de Spa, jogging assez bien connu et promulgué par Décathlon qui attire beaucoup de monde.
Il se décline en 55km, 21km et 8km. Trail qui nous emmène sur une piste de ski et nous fait profiter de bon dénivelés dans la région.
Avant la course
Ce trail nous le parcourons en duo, je serai accompagné de Guy, qui a l’avantage de l’avoir déjà parcouru il y a deux ans dans la neige.
Sur le trajet, nous évoquons la “difficulté” de l’horaire. Vu que le départ est à 13h, il est hors de question de manger à midi, et ce n’est pas non plus judicieux de sauter un repas.
Pour ma part, j’ai abusé de pâtes la veille. Le petit déjeuner sera composé de miches à la dinde et à la banane. Et par crainte de sentir le petit creux ou le manque d’énergie, j’ai prévu un pain d’épices pour 12h.
Arrivé sur place il fait froid, ce qui me fait hésiter sur le haut de ma tenue. J’opte finalement pour une blouse à longue manche qui finira, je le sais déjà, à ma taille.
Les formalités habituelles effectuées, nous sortons du hall 20min avant le départ. La météo nous gratifie d’une fine pluie brumeuse. Personnellement ça ne me gène pas mais c’est tout autre pour Guy qui porte des lunettes.
Au vu de la température nous effectuons des allers-retour derrière la ligne de départ pour ne pas prendre froid. Tant pis pour le placement, de toute façon c’est un “chip”.
La course proprement dite
Les sensations
Comme on s’y attendait, nous passons la ligne 3-4 minutes après le coup d’envoi. Et 1200 personne, ça fait une masse de gens. Comme nous avons démarré à l’arrière-garde, les premiers kilomètre ne seront qu’un dépassement continu.
On arrive du coup bien vite en bas de la première côte. Déjà au pied de celle-ci, il y a plus de “marcheur” que de joggeur. Avec Guy on se demande si, au vu de la suite, c’est personnes se sont renseigné sur le parcours. Arrivé au-dessus on sent nos muscles mais pas trop encore la fatigue.
Le premier ravito, se trouve juste au-dessus. Un peu d’Isostar et un quartier d’orange pour prévenir des difficulté qui vont suivre et c’est repartit. Nous continuons dans une descente ou nous n’hésitons pas à prendre de l’allure et dépasser pas mal de monde.
Nous arrivons rapidement au 7e kilomètre. En légère montée, celui-ci annonce l’arrivée imminente de la piste de ski. Comme précédemment, pas mal de gens marche alors que le dénivelé est à peine perceptible. Sur la piste elle-même, j’encourage Guy à ne pas marcher et à courir jusqu’au-dessus. Tout les deux on fait figure d’exception en slalomant entre tous ces marcheurs. Je suppose que notre placement au départ, à déterminé nos adversaire de proximité à cet endroit stratégique.
Les photos d’après course me donneront raison : nous ne somme pas les seuls à gravir cette côte au pas de course.
Arrivé au-dessus, j’attends 10 secondes que Guy me rattrape. Il m’indiquera qu’il doit récupérer avant de vraiment redémarré… Tout comme moi.
La montée est loin d’être terminée. Un peu plus loin un nouveau ravito nous attends ou je profiterai d’une barre énergisante. Tout comme au premier ravitaillement, pendant notre marche, on se fait dépasser. Ce qui se convertit, à chaque fois, en nouvelle cible à atteindre dans les kilomètres qui suivent. Parmi elles, une jeune fille m’échappera pendant un petit moment. Au coin d’une grande prairie je partage mon but avec Guy et lui montre ma future cible.
S’ensuit ensuite une longue descente à travers bois, prairie, … Il m’arrivera même de perdre ma blouse que j’avais noué à la taille bien avant la piste de ski. Comme Guy m’avait expliqué, nous arrivons à une longue descente dans un coupe feu. Contrairement à deux ans, la boue à prix la place de la neige.
Comme presque tous les joggeurs, pour éviter d’être ralentit par la boue, je me cale sur la file de droite. Un petit passage plus sec emplit de racine et de pierres. Je me rend bien vite compte qu’il est très fatiguant de forcer sur ses jambes pour ne pas rentrer sur la personne juste devant soi et en même temps faire attention à ne pas se trébucher sur les nombreux obstacles.
A un moment je décide de dépasser les quelques personnes juste devant moi. Une seul possibilité, la boue à ma gauche. Je me lance dedans ou je m’enfonce jusqu’aux chevilles et sans ralentir remarque que c’est bien moins fatiguant que les derniers mètres parcourus. L’explication est très simple : la descente favorise ma vitesse ou je me laisse aller. Ce qui m’évite de forcer pour m’extraire de la celle-ci. Une fois élancé c’est même difficile de s’arrêter. Quelques rares autres joggeurs ont opté pour le même trajet que moi, qui prends 80% de la largeur de la piste. Au passage j’en vois un qui perd et laisse une chaussure sur place. Je dépasse ma dernière cible qui manque de s’étaler.
A certains endroits je m’enfonce même jusqu’à mi-mollets.
La fin de la piste est beaucoup plus dure et parsemées de pierres. Avec l’eau les chaussures sont trempées et se laissent aller. J’ai perdu énormément en soutient, comme si je ne les avais pas lassées.
Juste en bas de celle-ci, je scrute après Guy mais je l’ai désespérément perdu pendant ma descente en folie. Un dernier ravitaillement nous attends ou je m’octroie un gel pour la dernière partie.
Arrivé plus ou moins au 16e kilomètre la dernière grosse côte nous attends. Je décide donc de la grimper comme les deux précédente. Mais la fatigue et la difficulté étant là, je finis par marcher à la moitié de celle-ci.
Une fois l’obstacle franchi, et quelques centaines de mètres pour récupérer, je reprends peu à peu de la vitesse.
Le reste de la course ne sera qu’un dépassement constant de mes “adversaires”.
Arrivé au 19e kilomètre, je regarde ma montre. Si je ne traîne pas, j’ai la possibilité de passer la ligne d’arrivée sous les 2h00′. Ce qui me boost pour la fin de course.
Données réelles
- Distance totale : 20,54 km
- Temps : 1h58′59″
- Dénivellation du terrain sur l’ensemble du parcours : 516 m
- Calories dépensées : 1703
- Vitesse moyenne : 5′47″ (9,94 km/h)