Le Tec tonic (22/09/13)
Nouveau jogging pour cette année, le Tec tonic 38 (faisant référence à l’ancienne ligne 38 de chemin de fer reconvertie en Ravel). Semi-marathon “rapide” (21,1 km). Le principe est simple : L’arrivée est située au dépôt de Robermont à Fléron. Sur place plusieurs bus chargent les joggeurs, les déposent à Herve et le retour se fait via le Ravel.
Température de 13° au départ de la course, nuageux.
Avant la course
1er objectif, Trouver mon allure pour un Semi, soit ne pas me brûler comme à la La Belle Illoise 2013 et profiter de ma course tout en allant plus vite que l’allure adoptée à Le Semi de Visé 2013.
2e objectif, même si ce n’est pas le même parcours, descendre en dessous des 1h47 minutes.
Avec Oli. nous arrivons sur place ensemble, je me dépêche d’aller m’inscrire vu qu’il n’y a que 520 places disponibles et, comme à mon habitude, je ne me suis pas pré-inscrit. Sur le site dédié, j’ai pu visualisé qu’il y avait déjà plus de 300 pré-inscrit.
Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est rapide. En 5 minutes, c’est fait. Je reçoit le dossard, un gel (échantillon gratuit), et un sac en papier qui permettra de faire rapatrier nos effets personnels de Herve à l’arrivée. A première vue inutile. En y réfléchissant bien, c’est une excellente idée. Vu le froid qui règne ce matin, une veste est de mise jusqu’au départ.
En attendant l’heure du départ de notre moyen de transport, nous retrouvons des connaissances, comme toujours. On embarque dans les bus. Pendant le trajet, vu les vibrations du bus pendant 1/2 heure, je ne suis pas mécontent d’avoir trouvé une place assise. Arrivé sur place c’est la ruée vers les toilettes. Première fois que je dois faire la file chez les hommes.
Un petit échauffement de 30 minutes avec Oli sur le Ravel pour se mettre en condition. On absorbe de notre Gel “Antioxidant”. Pascal nous apprend, dans le bus, que c’est un gel qui se prend avant la course. Moi qui comptais dessus pour me booster pendant la course, c’est raté.
La course proprement dite
Les sensations
Je me retrouve donc sur la ligne de départ au côté d’Oli. Malgré l’heure prévue pour le départ, les organisateurs nous font patienter, on devient tous impatients. En me retournant, je visualise la masse de coureurs et me rencontre que nous ne somme pas tant que ça comparativement à d’autre jogging. Nous sommes un bon 300, ce qui n’est déjà pas mal pour une première édition.
Le décompte de 10 à 0 et le départ est donné. Comme à son habitude, Oli file comme un lièvre et je le suis en slalomant entre les participant. Je le suivrai pendant 2 kilomètres à une moyenne de 4′:30″, soit ma vitesse pour un 10 km. Comme je n’ai pas envie de reproduire mon vécu de La Belle Illoise 2013 je laisse filer mon lièvre.
Les kilomètres s’enchaînent tranquillement jusqu’au deuxième ravitaillement (9 km). Je n’arrête pas de me faire dépasser. A part pour le premier ravitaillement, j’ai opté pour une prise au rythme de la marche des boissons pour chaque ravitaillement, afin de ne pas mettre la moitié à côté. Surtout que vu qu’il n’y a pas de solide, je prends des boissons énergétiques.
Après celui-ci je décide d’augmenter la cadence légèrement. Je remonte donc les derniers coureurs qui m’ont dépassés pendant mon ravitaillement et 500 mètre plus loin, une pose vessie s’impose.
Une fois plus léger, je remonte à nouveau les mêmes joggeurs. Je me rencontre que mon G est à plat, je n’ai donc plus de contrôle sur ma vitesse. Au kilomètre 1,0 je rattrape un joggeur qui se trouvait juste devant moi pour lui demander le timing.
Je continuerai côte à côte avec ce joggeur pendant les 9 kilomètres suivants, nous ne cessons de dépasser d’autres concurrents. Nous profitons l’un de l’autre pour nous tirer, chacun à notre tour, nous ne voulons pas rester derrière. Nous abordons les ravitaillements de façons différentes, mais nous revenons toujours côte à côte. Dans ces conditions, à une vitesse pratiquement identique, nous profitons pleinement de l’effet de groupe, qui nous assure de toujours garder une vitesse de croisière constante.
Au kilomètre 16,5, j’absorbe une barre. En fait 1/4 de la barre en courant, que je ne saurai manger à la vitesse ou nous courons. Je la chiquepetit à petit, jusqu’au ravitaillement de 17 km. A ce stade je prends un verre de boisson énergisante pour faire descendre le solide que je viens de mastiquer. Et la horreur, ils ont mal doser la dilution. J’ai l’impression de boire du sirop pur.
La fin se profil à l’horizon, la descente est plus pentue, on gagne du terrain sur les autres joggeur. Je dépasse 3 dames qui m’avait dépassé avant le kilomètre 10. Nous quittons le Ravel, au kilomètre 19,5 un léger faut plat et une accélération de mon binôme, nous sépare. Je n’ai plus de force (sucre ?) dans les muscle, impossible de le suivre. Je finirai à la même allure. Je me fait dépassé, re-dépasse. J’entre-aperçois la dernière montée juste avant l’arrivée, et je donne tout ce que j’ai.
On passe entre des buissons et on arrive sur un espace vert dégagé ou, surprise il reste une boucle de 200 mètre à faire.
C’est fini ! Course pratiquement parfaite en 1h37′. Mes 2 objectifs sont atteints. Dix minutes de moins que mon précédent temps pour un semi, mais le parcours avait un fameux dénivelé négatif.
Organisation impeccable, tout est bien géré. Si l’on voulait vraiment trouvé quelque chose à dire, c’est qu’il manquait du solide aux ravitaillements.
Données réelles :
L’ordinateur de bord (Le coach électronique) m’a laissé tombé en chemin (panne de batterie)
- Départ : Herve
- Arrivée : Grivegnée
- distance : 21.097 km
- Dénivelé Tot. +39 m
- Dénivelé Tot. -224 m
Classement (301 participants )
Pos | Nr | Nom | Temps | Catégorie |
---|---|---|---|---|
1. | 1148 | Poilvache Philip | 01:11:49 | 1 Se I |
28. | 1007 | Parent Pascal | 01:24:30 | 9 Vet I |
71. | 1214 | Hemmer Olivier | 01:33:47 | 27 Vet I |
94. | 1340 | Dor Alexis | 01:37:43 | 29 Se I |
301. | 1131 | Sacre Yves | 02:49:25 | 84 Vet I |
Parcours Openrunner :
https://www.openrunner.com/r/2611129