Ultratour de Liège (20/10/13)
L’Ultra Tour de Liège est un parcours un peu particulier dans le sens ou le parcours fait 67km. Il couvre notamment le domaine universitaire du Sart Tilman, les coteaux de la Citadelle et les 3 vallées de la Meuse, de la Vesdre et de l’Ourthe.
Vous l’aurez compris, ce n’est pas un jogging à portée de tout le monde. Pour ma part, j’y vais en groupe dont certain d’entre nous compte ne parcourir que les 25-30 premiers kilomètres. Le but est de se préparer à un futur marathon.
A 7h du matin la Température moyenne de 14°.
Avant la course
1er objectif, franchir la distance des 25km en course officielle
2e objectif, franchir la distance des 30km en course officielle.
Le départ est fixé à 8h00 du matin, donc réveil à 6h45. C’est tôt pour pratiquer du sport.
On organise un co-voiturage avec Jeff, Pat, Guy et Oli. Jeff sera notre chien de berger vu qu’il l’a déjà pratiqué et términé. Sur place nous retrouverons Jean-Luc qui à déjà pratiqué des des distance de plus de 85km en joggant.
Ensemble c’est toujours plus agréable. Nous serons donc 3 novices (Oli, Guy et moi) qui nous sommes donné le même objectif. Nous accompagnerons nos 3 experts (Jeff, Jean-Luc et Pat) qui comptent aller jusqu’au bout des 67 kilomètres.
Sur place il fait toujours noir vu l’heure et la saison. Certains d’entre-nous doivent encore s’inscrire.
Un petit tour aux toilettes pour être fin prêt avant le départ.
Je découvrirai 2 extrêmes de mon existence de joggeur ce matin là :
- Le coût d’inscription le plus élevé (20 €)
- Les toilettes les plus pourraves (1 seul rouleau de papier pour toutes les toilettes, pas de verrou, ni de clinges et encore moins de planche). On fait ses besoins la porte entre-baillée en espérant avoir pris assez de papier.
Deux critères fort contradictoires.
La course proprement dite
Les sensations
Un petit speech sous le levé du jour et le départ est donné. Calmement le groupe démarre à une vitesse beaucoup plus cool que les joggings habituels. La vitesse de démarrage me fait tout de suite pensé à nos “balade” du dimanche matin.
Jean-Luc est parti devant pour ne pas être bloqué dans un goulot un peu plus loin. Il s’agit en fait de l’escalier nommé “Rue des cailloux” à Cointe qui s’avère très glissant. Le premier kilomètre est assez rapide vu qu’il est en descende constante.
Jeff reste avec nous et suis notre allure. Il coach son poulain (Patrice). Dès le kilomètres 10 nous prenons garde à bien nous hydrater constamment et à nous alimenter plus ou moins tous les 5 kilomètres (barres énergétiques & Co sont au rendez-vous). Arrivé au 13e kilomètre, malgré l’allure de promenade à laquelle nous progressons, je me rencontre que nous avons fait à peine 20% de l’effort. En observant les autres concurrents, nous apprenons vite à marcher dans les côtes contrairement à notre habitude.
A plusieurs reprises, je remarque Jeff disparaître dans les bois et nous rattraper ensuite. Il m’apprendra par la suite qu’il à un secret : il se leste pendant la course pour compenser son effort. Mais pour ce faire il faut se prémunir d’un rouleur de parchemin magique. Si je dois refaire une telle distance, c’est sur je suivrai son conseil.
Les passages dans les bois sont très agréable, mais ma cheville gauche se plaint de ce parcours accidenté. Elle reste fragilisée, dès que mon pied rencontre une racine ou une grosse pierre une douleur me le rappelle sans cesse.
Au kilomètre 18, une route avec un joli dénivelé nous fais face. Mes compagnons d’aventure l’aborderont en continuant leur allure, pour ma part, je préfère m’économiser. En marchant, je me retourne et je peux voir plus loin derrière d’autres joggeurs qui adopte la même attitude que la mienne. Au bout de cette côte, j’aurai perdu 20 mètres sur Pat et Jeff et 40 mètres sur Oli et Guy. Arrivé en haut, sur le plat je les rattrape bien vite en ne regrettant vraiment pas d’avoir marché, sachant ce qui m’attends par la suite.
Je commence à fatiguer, mais je sais que le ravitaillement est prévu au kilomètre 22. Je continue donc avec mon équipe. Il me lâcheront malgré moi “Rue de la chapelle” lors de la dernière côte avant celle-ci (des parties à plus de 15 %). Je n’arrive même plus à marcher à vitesse normal. Un organisateur marche momentanément à mes côtés et me dépasse…
Ha ! le ravitaillement. Il se situe juste devant la Basilique Notre-Dame de Chèvremont. Là je bois avidement de l’Aquarius, grignote une gaufrette au miel, des cacahuètes et un quartier d’orange. Je remplis mes bidons avec une boisson énergétique que m’offre gracieusement Guy. J’ai à peine le temps de grignoter qu’ils démarrent tous.
Je me grouille vite de fermer mes bidons et de remettre ma ceinture pour rattraper mon groupe. Moi qui croyais souffler une peu. Mal m’en a pris, je vais vite le regretter.
Et c’est repartis. Nous retombons sur un parcours que je connais bien vu que nous l’avons parcourus un dimanche matin. Dans les bois de Beyne-Heusay. Les dénivelés sont au rendez-vous, mais pas les jambes.
Je me fait très vite distancé par mes 4 compagnons. je n’arrive plus qu’à marcher et à allure réduite.
C’est la fin. Je me fais dépasser par 10 concurrents. J’entrevois de temps en temps mes compagnons qui dès qu’il m’aperçoivent reparte aussitôt. Mon corps réclame déjà nourriture et boisson alors que l’on vient à peine de quitter le ravitaillement. J’estime avoir parcourus à peine 1 km, 1,5 km depuis le celui-ci. Les jambes on lâché avant le moral, mais là je me rends compte que même si je force, je parcourrai au grand maximum 2 km, même en descente.
Arrivé au bout de la “Rue Saint Anne” à Beyne-Heusay, je demanderai la direction de l’arrêt de bus le plus proche à une supportrice. Je rentrerai en bus, un peu dépité, fatigué et seul. Rentré chez moi je me rendrai compte que j’ai en fait effectué 5km après le ravitaillement. Un mauvais jugement sûrement du à la fatigue. J’ai donc parcourus 27 km au total.
Le soir même j’apprendrai que Guy à parcourus 46km. Olivier qui croyait en faire 30 à terminé la course. Nos deux habitués ainsi que le poulain (respectivement Jean-Luc, Jeff et Pat) ont aussi tous trois atteints la ligne d’arrivée.
Après coup, je ne pense pas que la réelle difficulté fut la distance, mais plutôt les dénivelés. À refaire je partirai bien plus doucement. Si l’on regarde les résultats, ceux qui ont terminé le parcours ont une moyenne de 7km/h or nous somme facilement partit à du 10km/h. J’aborderai toutes les côtes plus calmement et profiterai d’arrêt de temps en temps pour grignoter. Ce qui est sur, c’est que c’est loin de ressembler à un 10 ou 20km.
Résultat : 1er objectif réussi : 27km parcourus.
Données réelles :
L’ordinateur de bord (Le coach électronique) m’a encore lâché au bout de 7km. Je crois que la pile est définitivement morte.
- Distance totale : 66,88 km
- Dénivellation du terrain sur l’ensemble du parcours : 177 m
Classement (167)
Pos | Nr | Nom | Temps | vitesse | Catégorie |
---|---|---|---|---|---|
1. | 119 | Deville Mathieu | 05:59:00 | 10,9 | 1 H |
66. | 282 | Hemmer Olivier | 08:47:16 | 7,16 | 60 H |
76. | 138 | Wuidard Jean-Luc | 08:58:22 | 7,3 | 70 H |
81. | 133 | Carabin Patrice | 09:12:47 | 7,1 | 74 H |
82. | 177 | Delvenne Jean-François | 09:12:52 | 7,1 | 75 H |
93. | 131 | Elmekki Mohamed | 11:51:26 | 5,5 | 118 H |
– | 281 | Lambert Guy | 46 km parcourus | – | – |
– | 280 | Dor Alexis | 27 km parcourus | – | – |
Parcours Garmin :
Vu que mon Garmin est tombé en panne, voici le tracé d’Olivier que j’ai accompagné les 27 premiers kilomètres.https://connect.garmin.com/modern/activity/embed/395276626
Parcours Openrunner :
Partie 1 : https://www.openrunner.com/r/2977857
Partie 2 : https://www.openrunner.com/r/2977750
Partie 3 : https://www.openrunner.com/r/2977435
Les photos :
Au vu de la distance et du temps de cette démonstration sportive, il y a des photos tant et plus.
UltraTourDeLiegeArriveeFinDuReportage