Urban trail de Huy (22/03/15)
Il fut un dimanche ou l’envie de s’évader emmena notre petit groupe à Huy pour une première édition de son urban trail.
Pour ma part, urban s’oriente plus vers le jogging traditionnel et le trail vers la nature. Qu’attendre de cette course qui s’annonce avec un oxymoron.
Avant la course
Bref, on s’embarque tous à l’aventure sans vraiment se concerter sur le contenu de celle-ci.
Arrivé sur place, sans pré-inscription, je m’inscris en 1 minute top chrono.
J’analyse le parcours épinglé sur un poteau : 10km de côtes dans des zones vertes ensuite de la descente et retour en ville.
Assez hésitant j’adopte pour mes chaussures traditionnelles et laisse mes trails dans la voiture.
Sur place on essaye de se protégé du vent piquant qui balaye la cour de l’école. Celle-ci abrite aussi bien le départ, l’arrivée, que les vestiaires et les bureaux d’inscriptions.
Objectif du jour :arriver à suivre le plus longtemps possible les lièvres qui m’accompagnent.
Notre petit groupe de 8 attend impatiemment le départ, sous les morsures du vent, pendant le (trop) long briefing de l’organisateur.
La course proprement dite
Les sensations
Dès que le coup d’envoi est donné, une marrée de sportifs engourdis démarre de la cour par une rue trop étroite pour un départ.
Du coup c’est à une allure d’échauffement que les premiers mètres sont parcourus sans pouvoir s’élancer comme d’habitude.
On se retrouve vite sur un chemin de fer. Et là le mot “trail” prends tout son sens en avalant les mètres le long des rails sur les gros cailloux. A l’instant, je pense à rebaptiser la course : “Le trail vicinal de Huy”.
On s’engouffre ensuite dans un long tunnel éclairé à la flamme de 3 bougies et accompagné d’une musique rock. Ce qui donne tout de suite une ambiance inhabituelle pour ce type d’activité.
Assez rapidement le groupe des 7km se séparera du nôtre au milieu d’une belle côte. Les joyeusetés continuent alternant des chemins 100% nature dans le lit de petites rivières asséchées, dans des petites ruelles anciennes, sans oublier de belles côtes.
Je joue de temps en temps à l’élastique avec mes lièvres que j’arrive à rattraper dans les descentes.
Au milieu du parcours, une surprise nous attend. 3 lignes parallèles roses se dessinent le long du parcours. Cette fois-ci il faudra utiliser autant ses bras que ces jambes. Nous devons grimper une pente abrupte à l’aide de cordes. Notre groupe se dispatche dans les 3 petites files qui se forment au pied de cette épreuve. Je m’élance à la suite de Jean-Luc, sans trop de difficulté. Arrivé presque en haut je le rattrape et me rencontre qu’il a des difficultés pour le dernier mètre plus rude que les précédents. Une petite poussé sur les fesses l’aidera à franchir la fin de l’obstacle plus facilement … A ce moment, il aurait été préférable que ce soit Jeanne-Lucette devant moi 😉
Passé les 10 premiers kilomètres, comme prévu les descentes sont beaucoup plus présentes. On se retrouve rapidement en zone urbaine.
Et là l’organisation a joué son joker. Nous faisant traversé un cloître, une exposition, des anciens bâtiment. Un enchaînement de surprises inattendues à tel point qu’on en oublie la fatigue et les kilomètres parcourus. Le parcours se poursuit en serpentant dans les rue de la ville.
Et nous voilà sur la berge ou je vois poindre la citadelle de Huy. Comme je m’en doutais direction le sommet, mais sans me douter que nous allions emprunter un certain nombre d’escaliers. N’imaginez pas les escaliers de votre maison, mais plutôt les anciens escaliers d’antan à 45°. Arrivé au-dessus, un petit peket nous attend pour nous remettre de nos “émotions”.
De là on rejoindra l’arrivée à une certaine allure. Je dois m’accrocher pour rester avec mon groupe, ou du moins le petit noyau auquel je me suis raccroché tout au long de ma course.
Et je passe l’arrivée juste après Patrice et Jean-Luc. Objectif réussi !
Données réelles :
- Distance totale : 18,5 km
- Temps : 1h58′48″
- Dénivellation du terrain sur l’ensemble du parcours : 506 m
- Vitesse moyenne : 6′25″ (9,34 km/h)