10 Miles de Liège (17/11/13)
Les 10 miles de Liège se déroule débute sur le dessus du Thier à Liège et nous font découvrir le dessus de la ville à travers ses petites rues, ses terrils et ces chemins entre les champs.
L’ayant pratiqué l’année dernière, je me souviens bien qu’il y avait eu une mauvaise gestion du parcours au tout début et on s’était retrouvé au ravitaillement au kilomètre 3, une boucle de deux kilomètre avait été “zapée” et les organisateurs avait du être inventif pour rattraper ces 2 kilomètres en fin de parcours. Quelle ne fut pas ma surprise cette année en voyant qu’il avait adopté cette modification forcée de leur tracé originel.
A 9h30 du matin la Température moyenne est de 3° avec absence de vent et de nuages. Il faudra bien s’échauffer si l’on veut se passer de gant ou de bonnet.
Avant la course
1er objectif, tenter de battre mon record de l’année dernière, soit 1h30’39” au 10 miles de Liège 2012.
Arrivé sur place, la pré-inscription par internet à payé : aucune file.
Je retrouve par la suite pas mal de monde comme d’habitude (Oli, Pat, Jean-Luc, Pascale, Carine, Anne, Bernard et la surprise inattendue … Aurélia, qui tentera pour la première fois cette distance).
Une fois découvert et fin prêt, nous partons à 4 pour un petit échauffement. Au vu de la température, on n’a pas vraiment le choix si l’on ne veut pas geler sur place.
Arrivé sur la ligne de départ, je retrouve un compagnon du mercredi qui s’est inscrit pour le 7km, dommage nous ne courons pas ensemble…
J’informe mes 3 lascars que je ne démarrerai pas à leur vitesse afin de ne pas me brûler. Je connais trop bien l’ami Oli qui démarre sur des chapeaux de roues.
Aurélia qui se retrouve près de nous et sans binôme me propose de démarrer avec moi, ce que j’accepte volontiers.
Connaissant le parcours, nous savons bien qu’après 2 kilomètres des bouchons vont se former dans les terrils et donc on s’efforce de se placer à l’avant du peloton.
La course proprement dite
Les sensations
Et c’est partis dans une descente pour démarrer rapidement ; suivit juste après d’une alternance de petites montées et descentes. J’en perdrai Aurélia, ce qui n’est pas plus mal pour elle, afin qu’elle ne se brûle pas en début de parcours.
Tout se passe comme prévu jusqu’au premier ravitaillement au kilomètre 4,5. Cinq cents mètres plus loin je dois m’arrêter pour un pose vidange. Pendant que je perds mon temps, je regarde toutes les personnes qui me dépassent. Ensuite je redémarre mais ce n’est pas la forme. Je me fais de temps en temps dépasser. On dirait que j’ai trop forcé dans les côtes les premiers kilomètres. Malgré un petit déjeuné correcte je sens un manque d’énergie.
Pendant toute cette période je n’arriverai pas à rattraper un joggeur que j’ai remarqué pendant ma pose forcée.
Arrivé au 10e kilomètres, le ravitaillement j’absorbe un carré fraise/caféine de chez Isostar avec de l’eau calmement en marchant. Cela portera ces fruits, la fatigue disparaît arrivé sur le parcours autour du terrain de foot. A l’entrée j’aperçoit l’ami Oli qui en sort. A vue de nez, il a +/-1,5 km d’avance sur moi. Je me sens beaucoup mieux, mais il ne s’agit pas de se lancer à pleines jambes il reste 4 kilomètres à parcours et du dénivelé. Je rattrape enfin mon fameux joggeur, il m’aura fallut plus de 7 kilomètres.
À partir de la je dépasse et me fais dépasser. Ce qui m’amène à penser que je ne gère pas complètement ma course : si d’autres concurrents arrive à démarrer plus doucement et à me rattraper, c’est que j’aurais dû tenter de faire pareil. Mauvaise gestion de ma vitesse dans le parcours qui précède.
Le kilomètre 14 se rapproche, je connais le dénivelé négatif et augmente ma vitesse.
800 mètre avant l’arrivée nous somme au bas de la dernière côte. Il va falloir bien gérer la côte sans se brûler et sans regretter de ne pas avoir trop économiser ses forces. Donc j’augmente très sensiblement ma vitesse petit à petit. Un seul joggeur me dépasse à ce moment, mais je continue ma “stratégie”. Je dépasse quelques coureurs, et il m’en reste 2 que je peux rattraper : celui qui m’avait précédemment dépasser et un autre habillé tout en gris.
Je remonte doucement la distance qui me sépare d’eux et 100 mètre avant l’arrivée j’entends Oli crier : “Allez Pat, allez Alexis”. En une fraction de seconde je comprends que mon joggeur gris n’est autre que Patrice. Un petit coup de boost et je dépasse le joggeur m’ayant dépassé au bas de la côte et je franchis l’arrivée avec Pat.
Le compteur affiche : 1h26’38” : objectif réussi !
Pat nous apprendra qu’il a eu une très mauvaise course et pour une raison toute simple, il a démarré trop rapidement avec Olivier. Je ne connais que trop bien cette sensation ^^
Données réelles :
L’ordinateur de bord (Le coach électronique) m’a encore lâché, malgré le remplacement de sa batterie. Il faudra vraiment que je trouve une alternative.
Voici le tracé d’Olivier avec ses performances personnelles (vitesse, cardio, …), mais le tracé et le dénivelé est identique pour tout le monde.
https://connect.garmin.com/modern/activity/embed/405804413
- Distance totale : 15,79 km
- Dénivellation du terrain sur l’ensemble du parcours : 400 m
Classement (446)
Pos | Nr | Nom | Temps | Age | vitesse | Catégorie |
---|---|---|---|---|---|---|
1. | 2638 | Weimerskirch Pierre | 00:59:27 | 24 | 16,25 | 1 Seh |
27. | 113 | Parent Pascal | 01:10:58 | 44 | 13,61 | 8 V1h |
71. | 70 | Hemmer Olivier | 01:17:26 | 43 | 12,47 | 24 V1h |
138. | 150 | Wuidard Jean Luc | 01:23:32 | 51 | 11,56 | 15 V2h |
168. | 60 | Dor Alexis | 01:26:38 | 37 | 11,15 | 83 Seh |
169. | 26 | Carabin Patrice | 01:26:39 | 44 | 11,15 | 49 V1h |
229. | 3880 | Vieslet Bernard | 01:31:28 | 50 | 10,56 | 38 V2h |
373. | 323 | Castillejos Aurelia | 01:45:44 | 32 | 9,13 | 20 D |
377. | 3881 | Willmot Anne | 01:46:07 | 51 | 9,10 | 6 V2f |
445. | 13 | Bera Benjamin | 02:13:58 | 27 | 7,21 | 165 Seh |
Les photos :
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.232440676917518.1073741830.120441164784137&type=1