Les Crêtes de Spa (12/03/16)
Les Crêtes de Spa est un jogging qui a désormais une certaine renommée et attire pas mal de sportifs. On y rencontrera un parcours partiellement enneigé et boueux avec 3 belles côtes dont une piste de ski.
Avant la course
1er objectif, tenter de battre mon record de 2015, soit 1h58’58” au Crête de Spa 2015.
Nous sommes 4 courageux à participer à cette édition : Claudio, Guy, Olivier et moi. Lors de l’inscription, nous perdons beaucoup de temps à ne pas se perdre. Et malgré cela, nous avons perdu Claudio sur la ligne de départ… parmi les 1960 autres joggeurs. Ce qui nous empêche de s’échauffer pour un départ plus en douceur.
La course proprement dite
Les sensations
Malgré le départ donné, il faudra attendre 2 minutes avant de passer la ligne de départ. Guy mène la danse à une allure de 4′10″ du kilomètre. Il me semble que c’est un peu trop rapide. Mais je connais les bienfaits de la course en groupe et donc je m’accroche. Les deux premiers kilomètres seront parcourus en à peine 9 minutes. Connaissant le parcours, il ralentit avant la première côte. Heureusement pour moi !
Un peu avant le kilomètre 4, le chemin des Moutons nous offre un beau dénivelé. Je me rend vite compte que j’ai moins facile que l’année dernière. Ce qui n’augure rien de bon pour la suite. Alors que dans ma tête trotte “ne marche pas… continue”, Guy ralentit son allure dans la montée. En haut de celle-ci, avec Oli., on l’attend tout en se ravitaillant.
Dans les kilomètres qui suivent, je commence déjà à sentir la fatigue. Je prends déjà un apport énergétique en prévision de la seconde côte et j’annonce la couleur à mes deux compères : “je la finirai en marchant”.
Comme le tracé à cet endroit ne cesse de monter, au final je me retrouve à marcher dés le pied de la côte.
Et dire que l’année dernière c’était moi qui courait en regardant tous les autres joggeurs marcher …
En haut de la piste de ski, je me remet à courir comme je peux, en manque d’énergie. Je repense à mon petit déjeuner beaucoup trop léger et mon souper de la veille inadapté à cette épreuve physique.
Il faudra attendre le kilomètre 11, pour pouvoir faire le plein d’énergie. Je prends le temps de consommer une barre complète d’énergie, un quartier d’orange accompagné d’eau. Je prends tout mon temps, tout en me faisant dépasser par des dizaines de coureurs. Je démarre ma la suite du parcours, péniblement, le temps que les apports nutritifs absorbés fassent leur effet.
Au 12e kilomètre, la descente me permet de récupérer et de courir à une allure plus “normale”.
Juste après arrive le fameux coupe-feux, tout aussi boueux que l’année dernière, avec des plaques de neige en plus. J’en profite pour me laisser descendre en plein milieu, avec la boue qui montent plus haut que les chevilles.
Arrive la dernière côte que je gravit prudemment comme tous les participants qui m’entourent.
Il faudra attendre le kilomètre 18 pour retrouver ma forme habituelle et courir à une allure correcte pour une course.
Je retrouve Olivier et Guy passé la ligne d’arrivée, qui m’attendent depuis plus de 10 minutes.
Données réelles :
- Distance totale : 20,3 km
- Temps : 2h10′37″
- Dénivellation du terrain sur l’ensemble du parcours : 516 m
- Calories dépensées : 1690
- Vitesse moyenne : 6′24″ (x,xx km/h)
Analyse après course
La question à se poser, c’est “qu’est ce qui a transformé une course que j’avais vécu avec tant de plaisir l’année dernière, en une course complètement ratée”.
- Le manque d’échauffement : le fait de s’échauffer permet de moins subir la dépense énergétique importante due à l’accélération du départ ;
- Une alimentation trop légère le matin même ;
- Un départ trop rapide.
Classement (1964 sur la ligne de départ)
Pos | Nr | Nom | Temps | Age | vitesse | Catégorie |
---|---|---|---|---|---|---|
1. | 2602 | Paquet Amaury | 01:16:06 | 25 | 16,63 | 1 Seh |
706. | 2052 | Lambert Guy | 01:58:31 | 52 | 10,68 | 58 V2h |
1159. | 2063 | Dor Alexis | 02:10:37 | 39 | 9,69 | 305 V1h |
1947. | 1397 | Lesage Stefaan | 03:18:38 | 45 | 6,37 | 469 V1h |