La Belle Hivernoise (20/12/15)
La Belle Hivernoise est une course vallonnée, légèrement exigeante, qui monte dans le domaine universitaire par la Belle Jardinière en empruntant des sentiers orientés nature.
Avant la course
Lors de mes derniers entraînements, j’ai les muscles fessiers qui me tirent. Au vu de la météo de la semaine qui précède, je me dis que ce ne serait pas plus mal de profiter de l’amorti de mes Nimbus plutôt que de mes trails plus dures.
C’est avec un temps d’automne que nous allons aborder cette course : 13° au soleil, temps sec et peu de vent.
Sur place je retrouve Christophe, Oli., Jean-Luc, Guy, Patrice, Angelo et José, au dernier moment devant la ligne d’arrivée.
Comme dans presque toute les dernières courses, je partirai avec Guy.
1er objectif, tenter de battre mon record de 2014, soit 2h11’32” à La belle Hivernoise 2014.
La course proprement dite
Les sensations
On s’est arrangé pour partir avec Guy à une allure assez cool pour grimper la côte de 1300 mètre qui s’offre à nous dès le début du parcours. Ceci afin d’être frais et dispos pour la suite. J’avais déjà opté pour cette “stratégie” l’année dernière. A peine 700 mètre après la ligne d’arrivée, toujours en côte, on dépasse des joggeurs soufflant et crachant leurs poumons. Comme beaucoup, ils sont parti à toute vitesse. Sur le dessus de la côte on reprends rapidement notre souffle ; Guy ne se sent plus, il dépassent tout le monde dans les côtes qui suivent.
On arrive rapidement au premier ravitaillement, quelques gorgées d’eau et l’on redémarre aussitôt.
Le parcours a été modifié depuis l’année dernière. On passe toujours par les mêmes endroit clés, mais pas toujours dans le même ordre ou le même sens.
A certains moments, comme au départ, je profite de mes Nimbus, mais bien vite la boue des sentiers me fait regretter mes trails. Mes fessiers me rappellent sans cesse qu’ils existent.
Avec Guy nous prenons à tour de rôle la tête de notre binôme afin de tirer celui qui est en phase de fatigue. Ce qui nous permet de garder constamment une vitesse de croisière plus ou moins constante en fonction du dénivelé et du terrain.
Arrivé au kilomètre 12, au bord de l’Ourthe, il fait très boueux et glissant comme chaque année. Juste après ce passage habituel entre les champs on s’octroie une petite pose au ravitaillement pour engloutir chips, raisins accompagné d’un gobelet d’eau bien fraîche.
On connais la fameuse montée qui nous attends …
Pendant notre ascension, quelle surprise, nous ne parcourons pas le même chemin que l’année dernière. Mais c’est juste pour nous faire descendre et remonter plus loin.
Le reste du parcours sera assez similaire.
Après notre petite grimpette, kilomètre 15, j’ai la pêche. Je propose à Guy de rattraper 3 joggeurs à distance différentes (5m, 50m et 200m).
Notre premier coureur sera vite dépassé. La seconde, qui nous avait préalablement dépassé, gagne du terrain et nous ne la rattraperons jamais.
Trois kilomètre plus loin, en pleine côte je sens la fatigue me gagner. Je devrai attendre la fin de celle-ci, soit plus d’un demi kilomètre, pour pouvoir absorber un carré de confiture à la caféine. Ce qui me permettra de garder notre allure pour la fin de course dans les dernières côtes.
Dernière ligne droite, si l’on peut dire. A la sortie du terrain de foot. on se retrouve sur la route pour descendre nos fameux 1300 mètres du départ. Sans réellement se concerter, avec Guy, on augmente progressivement l’allure jusqu’à une vitesse de croisière de 3′44″ (16 km/h). On dépasse une quantité d’autres participants dont un de celui que j’avais mentionné préalablement. Au bas de la route au lieu de prendre le tournant en épingle à cheveux, on nous fais couper par la végétation. Ce qui nous oblige à ralentir, pour mieux accélérer sur la route. Seule la route en épingle a cheveux nous empêche de pousser encore plus notre vitesse.
Et c’est à pleine vitesse que nous passons la ligne d’arrivée ensemble. Objectif Atteint !
Données réelles :
- Distance totale : 21,76 km
- Temps : 2h05′45″
- Dénivellation du terrain sur l’ensemble du parcours : 368 m
- Calories dépensées : 1804
- Vitesse moyenne : 5′47″ (10,37 km/h)
Analyse après course
Malgré une sensation constante de fatigue dans mes muscles fessiers dès le début de course, je suis content de ma performance.
6 minutes de moins que l’année dernière avec une gestion quasi parfaite de ma (notre) course.
Classement (394 participants au 23km)
Pos | Nr | Nom | Temps | Age | vitesse | Catégorie |
---|---|---|---|---|---|---|
1. | 2230 | Gilet Geoffray | 01:25:06 | 28 | 16,57 | 1 Seh |
34. | 1910 | Parent Pascal | 01:47:05 | 46 | 13,17 | 13 V1h |
43. | 2601 | Ohn Christophe | 01:48:35 | 44 | 12,99 | 16 V1h |
120. | 2571 | Hemmer Olivier | 02:00:14 | 45 | 11,73 | 41 V1h |
122. | 2643 | Wuidard Jean Luc | 02:00:19 | 53 | 11,72 | 15 v2h |
170. | 2556 | Dor Alexis | 02:05:57 | 39 | 11,20 | 74 Seh |
171. | 2588 | Lambert Guy | 02:05:57 | 51 | 11,20 | 24 V2h |
222. | 2141 | Garibaldi Angelo | 02:12:05 | 45 | 10,68 | 73 V1h |
223. | 2140 | Carabin Patrice | 02:12:05 | 46 | 10,68 | 73 V1h |
321. | 1525 | Baus José | 02:25:43 | 50 | 9,68 | 50 V2h |
394. | 1833 | Devos Pierre | 03:02:47 | 61 | 7,71 | 9 V3h |
Parcours
Photos
- Jo Defrere © Galerie 1
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- Louis Maréchal (Facebook) Album 1
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